Le Studio a fait le choix depuis sa création de ne travailler qu’avec des professionnels en activité. Ceci pour plusieurs raisons :
- D’une part, pour l’enrichissement artistique, humain et pratique que le travail de création et la pédagogie s’apportent mutuellement.
- D’autre part, parce qu’une école se doit de proposer un lien direct avec le métier qu’elle enseigne. Ayant un pied dans la profession, les professeurs continuent de remettre leurs méthodes de travail en question et de les alimenter en fonction des évolutions du milieu professionnel. Ils jouent, mettent en scène, et offrent à leurs élèves un terrain d’observation concret en les conviant à leurs spectacles, lieux où ceux-ci seront amenés à rencontrer d’autres professionnels. Or, il est indispensable que les élèves d’une structure dite « professionnelle » reçoivent un enseignement qui les prépare à la réalité concrète de leur futur métier.
- Il arrive qu’un metteur en scène ou un comédien se tourne vers la pédagogie parce qu’il ne parvient plus à exercer son métier. Dans ce cas, il accumule, hélas, des frustrations qui viennent perturber le rapport de travail avec des élèves. Un pédagogue doit enseigner par goût et non par nécessité pour que le travail puisse se faire sainement, dans le plaisir et le respect mutuel.
Ils ont tous en commun des pédagogies douces et respectueuses de l’élève comédien sur le plateau, ce qui n’empêche en rien une rigueur de travail.
La progression du comédien nécessite une critique du pédagogue, mais celle-ci doit toujours être positive et constructive.
L’acteur doit pouvoir retourner à chaque cours sur le plateau sans appréhension et y trouver le plaisir de jouer.
Après avoir d’abord suivi les Beaux Arts, puis des études de lettres à la Sorbonne, Alain de Bock a effectué sa formation de comédien aux côtés d’Antoine Vitez pendant plusieurs années. Ce dernier l’a mis en scène dans un montage des poésies de Robert Desnos.
Depuis lors, il n’a jamais cessé de jouer et de mettre en scène des pièces très variées, par exemple : Huis Clos de Jean Paul Sartre, Âmes sœurs d’Enzo Cormann, Navire Night et La Musica deuxième de Marguerite Duras, Faut pas payer de Dario Fo, Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée d’Alfred de Musset, Le pain de ménage de Jules Renard, suivi de Dix ans après de Constance de Bock,…).
Parallèlement à sa de formation de comédien, il a intégré une école de cinéma (le Céris) puis occupé pendant une vingtaine d’années plusieurs postes dans la production cinématographique sur des longs métrages : premier assistant réalisateur, régisseur général, monteur, directeur de production (films de Rachid Bouchareb, Benoît Jacquot, Jacques Renard…). Il a aussi réalisé des documentaires et des reportages.
Fort de sa double expérience sur les tournages de cinéma et en tant que comédien-metteur en scène, c’est tout naturellement qu’il s’est tourné vers l’enseignement :
Comme formateur en Martinique pour l’écriture de scénario et le découpage, à l’école du Céris pour la photographie, au sein de L’ACNAV comme formateur à l’écriture de projet de fiction et de reportage, à la réalisation, à la direction d’acteur avec des stagiaires en formation longue.
Au sein de l’université de la Sorbonne, comme chargé de cours puis Maître de Conférences, pour des formations de réalisateurs, d’assistants, de découpage et scénarisation…
Il est l’auteur également des ouvrages suivants : « L’art de l’abécédaire du comédien » et « la pédagogie théâtrale » (l’harmattan 2011 et 2013) et en préparation : « le jeu de l’acteur devant la caméra » et « le découpage ou l’écriture visuelle et stylistique du réalisateur ».
Parallèlement à des études de lettres et langues à la faculté de Grenoble, Katherine Gabelle se forme à l’art dramatique à l’ADAEP (Association pour le Développement des Arts et Expressions Populaires). Elle intègre ensuite la troupe professionnelle auprès de ses professeurs pendant deux ans, enchaînant des tournées en Rhône-Alpes.
Elle rejoint ensuite la capitale et le Théâtre du Café de la Gare. C’est également à cette période qu’elle amorce son expérience cinématographique avec plusieurs films institutionnels et courts-métrages.
S’intéressant tout particulièrement à la mise en scène, elle fait ses premières armes auprès d’Alain de Bock en tant qu’assistante et devient plus tard directrice pédagogique du Studio et professeur de théâtre, rôles qu’elle occupe encore à l’heure actuelle.
Depuis vingt ans, parallèlement à ses activités au sein du Studio, Katherine Gabelle travaille en tant que metteur en scène sur Molière, Guy de Maupassant, Sophocle, Marivaux, Musset, Karl Valentin, Racine, Feydeau… mais aussi comme comédienne (entre autres : Hansel et Gretel des frères Grimm, Namcouticouti (contes mauricien), La Dame aux Camélias d’Alexandre Dumas, Huis Clos de Jean Paul Sartre, Âmes sœurs d’Enzo Cormann, Navire Night et La Musica deuxième de Marguerite Duras, Faut pas payer de Dario Fo, Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée d’Alfred de Musset, Le pain de ménage de Jules Renard, suivi de Dix ans après de Constance de Bock,…).
Maud Liermann tombe dans le théâtre à l’age de 10 ans, en défi contre sa timidité et se découvre une passion qui ne l’a jamais quittée. Elle démarre auprès de la compagnie SourouS (Paris XI et Bagneux) dans laquelle elle intègre rapidement la formation intensive ado/adulte ainsi que la troupe des élèves qui font tourner les spectacles chaque année dans plusieurs festivals dont Avignon en plus de les vendre à différents organismes. En 2000 , elle devient l’assistante de Muriel Rolland pour ses cours et pour ses créations en tant que metteur en scène. Elle continue de se former via des stages plus ou moins intensifs chez différentes écoles ou compagnies (le Samovar, le théâtre du Hibou, …) et se spécialise dans les disciplines où le corps est grandement engagé comme le mime, l’expression corporelle, le clown, le masque neutre, la Commedia dell’arte…
En 2006, elle se lance professionnellement en tant que professeur en ouvrant son atelier d’expression corporelle dans le 11ème et en tant que comédienne avec une création musicale et burlesque « Petit Bout ». Depuis elle ne cesse de créer pour tous les publics et tous les âges, des spectacles de mimes, de clown, de contes, des drames et des comédies en solo ou à plusieurs. Elle reprend également des textes d’auteurs classique comme Racine, Feydeau, Molière ou contemporains comme Lee Hall, Ariel Dorfman, Dubillard, Jean-Claude Danaud.
Pour parfaire sa technique d’enseignement, elle suit la formation à la pédagogie théâtrale au Studio Alain de Bock et Katherine Gabelle en 2010 à l’issue de laquelle naît une étroite collaboration avec ses dirigeants et se voit confier un poste de professeur. En parallèle, Maud Liermann est intervenante en maternelle et primaire pour l’interprétation, le clown ou l’expression corporelle mais aussi coach pour des lycées ou grandes écoles pour la préparation à l’oral et aux entretiens d’embauche, coach pour des particuliers pour la réappropriation du corps après bébé ou la maladie.
Après une Hypokhâge/Khâgne en option cinéma, Elsa a effectué un Master d’« Études cinématographiques » et une formation au Studio Alain de Bock et Katherine Gabelle. Passionnée par le montage, elle a rédigé un mémoire sur la rythmique plastique du rouge et un autre sur celle de la peur, ainsi que monté ses propres clips, films de fictions et documentaires. Depuis deux ans, elle commence à intervenir auprès de lycéens et d’associations et à être monteuse professionnelle sur des moyens et longs-métrages. Elle se fera un plaisir de mettre à profit ses connaissances théoriques et techniques pour enseigner le montage aux élèves du Studio.